Un article paru sur le site slate.fr en janvier 2022, faisant référence à des études menées sur des années pour identifier les conséquences du tabagisme, relate que les effets du tabagismes et leur transmission entre générations.
Une première étude aurait démontré un risque accru d’indice de masse corporelle plus élevé que la moyenne pour les fils de père ayant fumé avant 11 ans. Mais la poursuite de l’analyse des données collectés pendant plus de 20 ans aurait révélé que des impacts pouvaient se voir sur plus de 4 générations. Plus précisément, les jeunes filles auraient un risque de surpoids plus élevé que les autres si leur arrière-grand-père avait commencé à fumer avant l’$age de 13 ans. Et cela même si leur père et leur grand-père, se situant entre elles et leur arrière grand-père, n’avaient pas pas fumé régulièrement.
Constaté sur des études sur les animaux, dont les rats de laboratoire, ces travaux font partie des premiers à mettre à jour une transmission biologique d’effets d’un mode de vie entre plusieurs générations. Le patrimoine biologique des individus serait donc un livre dans lequel se grave l’histoire des générations, histoire qui se transmettrait de parents, grands-parents, arrières grand-parents à enfant. Et peut être sur plus de générations encore.